Têtes de série n°1 à Montpellier : fortunes diverses

09-02-2023

Très attendu cette semaine à Montpellier, le Danois Holger Rune, tête d’affiche du tournoi, va entrer en lice jeudi soir face à Marc-Andréa Huesler. Scrutée par tous, la tête de série n°1 a toujours une pression particulière, tant elle est attendue au tournant par ses adversaires, les organisateurs et le public, comme l’a confié le 9e joueur mondial face à la presse : “Je suis encore jeune et je ne considère pas que je dois gagner à chaque fois. Mais c'est un joli challenge. Cela faisait partie de mes objectifs d'arriver sur un tournoi en tant que tête de série n°1. Je dois m'y habituer. ” D’ailleurs, il n’est pas rare de voir le dossard numéro un se prendre les pieds dans le tapis, comme l’ont démontré les précédentes éditions de l’Open Sud de France - Montpellier.

Ils ont tenu leur rang

Sur treize éditions, seuls trois joueurs sont parvenus à remporter le tournoi en étant tête de série n°1. Et pas n’importe lesquels. En 2012, Tomas Berdych, 7e joueur mondial, ne concède qu’un seul set sur sa route et dispose de Gaël Monfils en finale (6-2, 4-6, 6-3). La Monf’, trois fois vainqueur dans l’Hérault, réalise la même performance huit ans plus tard. Février 2020, le Français, en pleine bourre, fait honneur à son statut de tête d’affiche et triomphe de Vasek Pospisil pour décrocher le titre. Durant ce laps de temps, le héros local Richard Gasquet était devenu en 2016 le deuxième joueur à remporter le tournoi en tant que tête de série principale.

Ils étaient proches du but

Gasquet, lui aussi trois fois titré à la Sud de France Arena, aurait pu être le seul à remporter deux fois le tournoi en étant le joueur le mieux classé au démarrage des hostilités. Mais, surclassé par son ami Monfils le deuxième dimanche (6-4, 6-4), il n’a pu doubler la mise. Même sort pour Roberto Bautista-Agut, tête de série n°1 en 2021, stoppé en finale par David Goffin (5-7, 6-4, 6-2) et pour Alexander Zverev, numéro trois mondial lors de l’édition 2022 et incapable de dompter le fantasque Bublik (6-4, 6-3).

Ils ont chuté très tôt

Si en 2013, Tomas Berdych n’avait pu venir conforter son statut de boss du tournoi en raison d’une fatigue accumulée les semaines précédentes, certains ont été surpris d’entrée. En 2010, pour la première édition, Nikolay Davydenko, pourtant spécialiste de l’indoor, était tombé dès le second tour face à Albert Montanes (3-6, 7-6, 7-6). Marin Cilic, avait lui chuté dès son premier match en 2017. Piégé par la folie de Dustin Brown (6-4, 6-4), il n’avait pu honorer son statut. Enfin, à l’occasion de l’édition 2019, Lucas Pouille, tête de série n°1 et tenant du titre, avait pris la porte face à Marcos Baghdatis dès son entrée en lice.

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